La Chouette hulotte

Strix aluco

Cette chouette de grande taille est facilement reconnaissable. Son chant émis dès l’hiver porte à des kilomètres et l’espèce est présente dans des habitats variés: parcs urbains, forêts caducifoliées ou mixtes jusque vers 1200 m d’altitude. »

Sa silhouette est massive avec des ailes larges et courtes permettant de se déplacer et de chasser efficacement dans les forêts. Les  yeux noirs la distinguent de presque tous les autres rapaces nocturnes. Selon les individus, le plumage varie du roux au gris avec tous les intermédiaires possibles. Sa fréquence maximale est atteinte dans les vieilles futaies  dont les arbres lui procurent des sites de nidification (cavités creusées par le Pic noir, ou arbre creux) et fournissent des fruits permettant le développement des populations de micro mammifères qui constituent l’essentiel de son alimentation.

Buts et secteur d’étude

La hulotte est une espèce relativement commune qui adopte facilement les nichoirs artificiels. Elle est donc suivie par plusieurs équipes d’ornithologues. Les contrôles sont réalisés de la mi-mars à la mi-mai. Les femelles sont capturées à la filoche et baguées ou contrôlées. On peut déterminer leur âge exact si elles ont été baguées comme poussin ou si elles sont capturées lors de leur 2ème ou 3ème année civile par l’observation de la dernière barre de certaines rémiges. On mesure généralement aussi leur poids et leur taille, ainsi que d’autres paramètres plus spécifiques en fonction des buts de l’étude.

Comme la Hulotte est strictement sédentaire, elle adopte une stratégie d’abstinence de reproduction les mauvaises années, les proies faisant défaut. Lors d’années favorables, c’est-à-dire lorsque les mulots sont abondants, la plupart des couples entreprennent une nichée de façon très précoce, la ponte pouvant avoir lieu début février déjà. La ponte est importante (5 à 6 oeufs) et les jeunes sont élevés sans difficultés.

L’étude de la Chouette hulotte a débuté vers le milieu des années 80.  Les travaux menés actuellement visent essentiellement à mieux comprendre la dynamique de population et de reproduction sur une zone géographique où l’on trouve un grand nombre de types de forêts différentes (forêts alluviales, hêtraies, chênaies, forêts mixtes, pessières, etc.)

 

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