Le Faucon crécerelle

Falco tinnunculus

Un vol stationnaire bien connu

Présent des zones de plaine jusque aux plus hauts sommets du Jura, le Faucon crécerelle, encore appelé « criblette » dans nos campagnes est un petit rapace encore bien répandu. Il affectionne les paysages ouverts : champs cultivés, prairies et pâturages, et peut même chasser et nicher en ville. Un couple est présent par exemple chaque année au château, au coeur de la ville d’Yverdon-les-Bains.

Le vol sur place (ou vol en Saint-Esprit) permet à l’espèce de chasser dans des zones ouvertes même totalement dépourvues d’arbres ou de perchoirs. Sa proie principale est le Campagnol des champs, ce qui en fait un précieux allié des agriculteurs.

La saison de nidification débute avec les premières parades nuptiales en mars, mais la ponte de 5 à 6 oeufs n’est généralement déposée qu’en mai. Le nid peut être un simple rebord dans une paroi de rochers où les oeufs seront déposés à même le sol, mais la crécerelle utilise aussi les vieux nids de corneilles ou des ouvertures dans les murs ou les parois des constructions humaines. Il adopte très volontiers les nichoirs artificiels installés à son intention ou ceux destinés à l’Effraie des clochers.

Une femelle sur ses oeufs dans un nichoirs prévus spécifiquement pour elle

Buts et secteur d’étude

Un poussin en âge d’être bagué

En Plaine de l’Orbe et au Pied du Jura, le GOBE a installé une cinquantaine de nichoirs destinés à favoriser le Faucon crécerelle. La plupart sont disposés contre les parois de hangars agricoles. Ils sont contrôlés entre la mi-mai et la mi-juin. Cette opération a permis d’augmenter sensiblement la densité locale de ce petit faucon, symbole d’une cohabitation possible entre pratiques agricoles modernes et une certaine forme de biodiversité.

 

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