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Gobemouche noirChouette de Tengmalm Effraie des clochers Faucon crécerelle
Chouette hulotteTorcol fourmilierVoyagesAutres activités du Gobe

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Oiseaux d’eau


Gobemouche noir – Ficedula hypoleuca


Chouette de Tengmalm – Aegolius funereus


Effraie des clochers – Tyto alba

 

Faucon crécerelle – Falco tinnunculus

 

Chouette hulotte – Strix aluco

 

Torcol fourmilier – Jynx torquilia


Voyages et excursions

LE GOBE EN LAPONIE

COMPTE-RENDU D’UN VOYAGE ORNITHOLOGIQUE
25 JUIN – 3 JUILLET 2018

PREMIÈRE ÉTAPE : DESTINATION KILLOPÄÄ, AU CŒUR DES TUNTURRII
25 ET 26 JUIN

Vol sans histoire de Zürich à Helsinki, puis de Helsinki à Ivalo au cœur de la Laponie finlandaise. Sous un soleil radieux, nous prenons possession de nos bus et filons 40 km au sud au Fell Center Killopää, à l’entrée du Parc National Urho Kekkonen. La superficie de ce parc national, 2550 km2, correspond à 80% de la superficie du canton de Vaud ! On n’en verra donc qu’une toute petite partie.

Les premières grues cendrées se manifestent en vol déjà à côté de l’aéroport. A Killopää, au cœur d’une nature sauvage et préservée, nous nous installons dans nos chambres et découvrons la faune de la taïga présente jusque sous nos fenêtres : sizerin flammé, gobemouche noir, pluvier doré, jaseur boréal, mésange lapone et bien sûr rennes.

Carte de la région visitée

Le lendemain matin, nous suivons l’un des nombreux sentiers nature aménagés vers le mont Killopää, où nous avions observé les lagopèdes alpins et pluviers guignards en 2014. Le sentier quitte la taïga et s’ouvre sur la toundra dans ces collines appelées Tunturri. Malgré d’intenses recherches, pas de lagopède alpin, et le pluvier guignard ne sera que brièvement vu en vol, mais une observation mémorable de lagopède des saules. Durant plus d’une heure, nous avons tout loisir de le voir dans tous ses détails.

Lagopède des saules Photo: P.-A. Ravussin
Mésange boréale. Photos: P.-A. Ravussin

Le voyage se poursuit le long des sentiers, toujours entre taïga, toundra, marais et ruisseaux avec de belles observations de pinson du Nord, jaseur boréal, mésange lapone entre autres, …

 

DEUXIÈME ÉTAPE : DE KILLOPÄÄ À VESTRE JACOBSELV AU BORD DU VARANGERFJORD
27 juin

Le voyage reprend avec un déplacement en minibus de Killopää à Vestre Jacobselv, via Ivalo, Inari, le passage de la frontière finlando-norvégienne à Utsoki, puis en longeant la Tana jusqu’à Tana Bru. Un premier arrêt au bord de la route nous laisse sans voix. Depuis les fenêtres de la petite auberge Neljän Tuulen Tupa, où nous nous arrêtons, nous découvrons à côté des bouvreuils, pinsons du nord, sizerins et autres écureuils, un couple de durbec des sapins. Une première pour de nombreux participants !

Durbec des sapins femelle Photos: P.-A. Ravussin
Durbec des sapins mâle Photos: P.-A. Ravussin

Peu après le passage de Tana Bru, c’est un hibou des marais qui passe devant notre bus avant de se poser au bord de la route. L’arrivée au bord du Varangerfjord à Varangerbotn est également insolite, avec une attaque de faucon pèlerin sur une sarcelle d’hiver devant les affuts et les premiers contacts avec les pygargues à queue blanche, très abondants partout au bord du Varangerfjord, tout comme les buses pattues. Sur la mer, on découvre les premiers grands groupes de macreuses noires, de harles bièvres et d’eiders à duvet à côté de nombreuses autres espèces comme les plongeons arctiques et catmarins, le grèbe esclavon, l’huîtrier-pie. Lors d’un arrêt à Nesseby par marée basse, on découvre entre autres le phalarope à bec étroit et le grand gravelot. Lors de cette seule journée, on observera 61 espèces différentes d’oiseaux.

Nous nous installons pour deux nuits au VarangerTunet à Vestre Jakobselv. Un site où croule la bécasse des bois et où les gorgebleues à miroir, grive mauvis et sizerins flammés et blanchâtres nous accompagnent.

28 juin

La journée est consacrée à l’observation sur le Varangerfjord et en particulier dans la réserve de Vadsøya devant le port de Vadsø. Les contacts avec les pygargues à queue blanche sont réguliers. On en voit partout, jusqu’à 4 ensemble. Toujours autant d’oiseaux d’eau et de limicoles. Sur l’île de Vadsøya, les phalaropes à bec étroit, fuligules morillons, eiders à duvet, grives mauvis, linottes à bec jaune, et lièvres variables nous accompagnent.

Photo: P.-A. Ravussin

TROISIÈME ÉTAPE : DE VESTRE JACOBSELV À VARDØ EN PASSANT PAR EKKERØY
29 juin

La journée est essentiellement consacrée à l’exploration de la presqu’île d’Ekkerøy. Un hot spot du birdwatching dans le Varanger. C’est un site exceptionnel pour sa colonie de mouettes tridactyles. C’est également ici que l’on découvre les premiers alcidés nicheurs sur la falaise ou en vol juste devant. Les laridés ne sont pas en reste avec sterne arctique, goélands cendré, argenté, brun et marin. Des attaques de pygargues et de grands corbeaux sur la colonie et partout, les labbes parasites et à longue queue. Et en récompense finale, les gaufres à la crème acidulée du « muséum ».

C’est l’arrivée à l’hôtel à Vardø, qui héberge une colonie de sternes pierregarins sur son toit, ainsi qu’une nichée d’huîtrier-pies et la Harelde boréale juste devant le port. On y restera jusqu’au 2 juillet.

QUATRIÈME ÉTAPE : HORNØYA
30 juin

Un îlot de 0,4 km2, le point le plus à l’Est de la Norvège dans l’immense mer de Barents. C’est un des plus beaux sites de reproduction d’oiseaux marins, abritant une colonie de près de 80’000 oiseaux, dont 7’800 couples de macareux moines et près de 500 couples du rarissime guillemot de Brünich, mais aussi 15’000 couples de guillemot de Troïl, 500 de pingouin torda 1’300 de cormorans huppés et près de 7’500 de mouettes tridactyles. Les guillemots à miroir sont moins nombreux mais bien visibles au bas de la falaise sud-est. Au large, on peut voir le fulmar boréal. Découvrir Hornøya, c’est plonger dans une atmosphère unique et envoûtante au cœur de la vie sauvage. Les cris incessants, les parades, les vols et les allers et retours des oiseaux qui nourrissent, sans oublier l’odeur « marquante » du guano, créent une ambiance unique et inoubliable. Des scènes magnifiques et tragiques, comme ce cas de prédation du Goéland marin sur un macareux moine, ou encore les incessants harcèlements des Labbes parasites et à longue queue, resteront pour longtemps gravés dans nos mémoires.

Derrière la colonie d’oiseaux marins qui héberge guillemots de Troïl, de Brunich et à miroir, macareux moine, pingouin torda, cormoran huppé et mouette tridactyle, se trouve une très grande colonie de goélands nicheurs. La linotte à bec jaune, les pipits farlouse et à gorge rousse, partout des eiders à duvet avec leurs poussins, ainsi que des phoques gris complètent le spectacle.

Ajoutons que l’aménagement pour la visite de l’île est remarquable. On emprunte un sentier que l’on n’a pas le droit de quitter. Les oiseaux nichent juste à côté de nous en pleine confiance. On est véritablement parmi eux et avec eux.

Photo: V. Mettraux

CINQUIÈME ÉTAPE : HAMNINGBERG ET LA TOUNDRA DE VARDØ
1er juillet

Sur le chemin d’Hamningberg, on effectue un premier arrêt à Bardvikmyra, un excellent point de vue sur la toundra arctique, équipé d’un affut. Les nombreux étangs présents dans ce site hébergent des couples nicheurs de plongeons arctiques et catmarins, des couples de cygnes chanteurs et de hareldes boréales, des chevaliers et des courlis, ainsi que de nombreux labbes parasites et à longue queue. La route qui mène à Hamningberg, longe la côte en traversant des falaises rocheuses et des zones d’éboulis, alternant avec des secteurs herbeux et des plages : dépaysement garanti avec de brèves observations de faucon gerfaut et de très nombreuses troupes de canards (macreuses noires et brunes, harles, eiders, …). Le pygargue est abondant et régulier et parmi les passereaux, la linotte à bec jaune, le sizerin blanchâtre, le traquet motteux ou l’omniprésent pipit farlouse.

A Hamningberg, un village de pêcheur abandonné au bout de la péninsule du Varanger, à plus de 70° de latitude nord, une séance de seawatching nous permet d’observer les Fous de Bassan provenant de la colonie de Syltefjord, à côté de pratiquement tous les alcidés présents à Hornøya. Dans la baie abritée, au retour on découvre l’eider à tête grise.

Au retour, on décide de rechercher quelques espèces typiques de la toundra qui nous ont échappé jusque-là et après l’alouette hausse-col, on découvre avec bonheur les bruants lapons et les bruants des neiges dans un décor de rêve et par un temps presque estival. Depuis notre lieu de découverte du bruant des neiges, une exploration des collines alentours au télescope nous met en transe. Les cris des labbes attirent notre attention. Ils houspillent un gros rapace qui se pose près du sommet d’une colline. C’est un harfang des neiges se détache à près d’un kilomètre. Nous avons tout loisir de l’observer durant près d’une heure, sans quitter notre site, avant qu’il ne s’envole et disparaisse. Cette scène, sans doute le plus grand moment de ce voyage, nous contraint à respecter les termes d’un pari fou pris au début du voyage. Il était établi clairement qu’en cas d’observation du harfang, on devrait se baigner dans la mer de Barents. Ce qui fut fait le soir même, devant l’hôtel de Vardø, au grand étonnement des quelques badauds présents. Pour info, la température de l’eau est de l’ordre de 8°C le premier juillet à Vardø. Celle de l’air avoisinait également les 8°C et comme il n’y avait pratiquement pas de vent, la sensation était … on dira vivifiante.

SIXIÈME ÉTAPE : DE VARDØ À IVALO
2 juillet

Le voyage du retour débute par une longue observation de gorgebleues à miroir, de grive mauvis, de sizerins flammés et blanchâtres, ainsi que d’alouettes hausse-col dans la région de Vardø.

Le retour s’effectue ensuite sans encombre avec quelques arrêts réguliers en bord de mer, puis le long de la Tana avec un bécasseau de Temminck complétant agréablement notre pique-nique.

Un arrêt à Inari au musée des traditions sàmi (Siida), puis c’est le retour à Ivalo où nous passons la dernière nuit à l’hôtel  Kultahippu. Après le repas du soir, on profite de gagner une des tours d’observation sur la route de Veskoniemi. Depuis cette tour, 2 couples de grues cendrées avec un jeune de l’année sont observés, quelques rennes sont présents, mais surtout, il y a au moins 7 Elans dont une femelle avec un jeune en train de téter. Sur la route du retour à l’hôtel, d’autres élans seront vus, certains de très près, pour notre plus grand bonheur.

Et quelques images en bonus!

 

Voyage du GOBE en Laponie: 25 juin – 3 juillet 2018

Espèces observées ou entendues

Ivalo-Killopää Kiilopää Ivalo-Vestre-Jak Région Vadsø Vadsø-Vardø Hornøya Région Vardø Vardø-Ivalo
Alouette des champs            
Alouette haussecol            
Barge rousse          
Bécasse des bois            
Bécasseau de Temminck              
Bécasseau minute          
Bécasseau variable      
Bécassine des marais            
Bergeronnette grise  
Bergeronnette printanière          
Bernache cravant              
Bernache nonnette              
Bouvreuil pivoine              
Bruant des neiges              
Bruant des roseaux            
Bruant jaune               
Bruant lapon            
Buse pattue      
Canard colvert            
Canard pilet            
Canard siffleur            
Chevalier arlequin        
Chevalier gambette      
Chevalier sylvain          
Cincle plongeur              
Combattant varié        
Cormoran huppé           
Corneille mantelée    
Coucou gris        
Courlis cendré              
Courlis corlieu        
Cygne chanteur          
Durbec des sapins              
Eider à duvet    
Eider à tête grise              
Étourneau sansonnet              
Faucon crécerelle            
Faucon émerillon        
Faucon gerfaut            
Faucon pèlerin            
Fou de Bassan              
Fuligule milouinan              
Fuligule morillon      
Fulmar boréal              
Garrot sonneur      
Gobemouche noir        
Goéland argenté    
Goéland brun        
Goéland cendré    
Goéland marin    
Gorgebleue à miroir       
Grand Corbeau    
Grand Cormoran    
Grand Gravelot    
Grèbe esclavon          
Grive draine              
Grive litorne  
Grive mauvis
Grive musicienne            
Grue cendrée            
Guillemot à miroir      
Guillemot de Brünnich              
Guillemot de Troïl          
Harelde boréale        
Harfang des neiges              
Harle bièvre    
Harle huppé      
Hibou des marais            
Hirondelle de fenêtre              
Hirondelle de rivage              
Hirondelle rustique              
Huîtrier pie    
Jaseur boréal          
Labbe à longue queue            
Labbe parasite    
Labbe pomarin            
Lagopède des saules              
Linotte à bec jaune            
Macareux moine          
Macreuse brune          
Macreuse noire        
Merle noir              
Mésange charbonnière      
Mésange lapone            
Moineau domestique    
Mouette tridactyle      
Oie cendrée        
Phalarope à bec étroit        
Pie bavarde
Pie-grièche grise              
Pigeon biset dom.            
Pigeon ramier              
Pingouin torda          
Pinson du Nord      
Pipit à gorge rousse        
Pipit farlouse    
Pipit maritime            
Plongeon arctique        
Plongeon catmarin        
Plongeon imbrin              
Pluvier doré          
Pluvier guignard              
Pouillot de Sibérie            
Pouillot fitis    
Pouillot véloce      
Pygargue à queue blanche    
Rougequeue à front blanc            
Sarcelle d’hiver              
Sizerin blanchâtre      
Sizerin flammé  
Sterne arctique    
Sterne pierregarin          
Tarier des prés          
Tarin des aulnes              
Tournepierre à collier          
Traquet motteux  
Vanneau huppé            
Verdier d’Europe      
                 

Mammifères

               
Dauphin sp              
Ecureuil roux            
Elan              
Lemming de la toundra              
Lièvre variable          
Marsouin              
Phoque gris          
Renne

 

Sortie de Noël du GOBE

Sempach
16 décembre 2017 

Ciel d’encre et bruine s’étaient donnés le mot pour accueillir notre délégation du GOBE au bord du lac de Sempach, rejoins par quelques membres du comité du COSNY (Cercle Ornithologique et de Sciences Naturelles d’Yverdon). Une telle météo était parfaite pour découvrir le centre de visite de la Station ornithologique de Sempach! Même pour des ornithologues oeuvrant depuis des décennies sur le terrain pour la sauvegarde des oiseaux entre le sommet du Suchet et la plaine de la Broye – et au-delà – cette visite offrit quelques découvertes. Ainsi, après avoir été engouffrés dans  un oeuf géant, nous avons suivi le parcours de survie de nos cousins ailés. Des oeufs, os, plumes, squelettes et modèles exposés, expliqués, comparés et devinés, des séquences expliquant l’évolution passée et future de nos paysages. Notre attention fut notamment interpellée par un buffet gastronomique chatoyant de couleurs variant du vert mouche au brun vert de terre en passant par le rouge des baies de sorbier.

Sur ce, nous nous décidâmes à nous diriger vers le centre de la bourgade historique de Sempach où un plat de poissons du lac nous fut servi dans un restaurant de la place. Après une balade digestive le long du lac comprenant l’observation d’un groupe d’une centaine d’oies cendrées, nous reprîmes le train pour la Suisse occidentale en se remémorant les impressionnantes images du film de Marc Tschudin projeté au centre de visite.

Chantal Guggenbühl


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